Animaux de compagnie au travail : la nouvelle tendance qui a du chien !
Une étude réalisée par deux universitaires, François Grima et Pierre Chaudat, pointe un constat clair : et si le remède miracle au stress au travail était… nos adorables boules de poil ?
Relayée récemment dans la presse, cette enquête permet de dresser un état des lieux de l’émergence de cette tendance en France, alors que le pays comptabilise tout de même près de 80 millions d’animaux de compagnie ! Au regard de ce nombre, pas étonnant que nos compagnons à 4 pattes fassent petit à petit irruption dans la sphère professionnelle.
Une nouvelle tendance aux nombreux bénéfices
Le fait d’amener un animal de compagnie au bureau est déjà une réalité aux États-Unis, comme en témoigne la journée Take your dog to work instaurée dans de nombreuses sociétés depuis 1999.
Mais dans l’Hexagone, la tendance reste timide.
Toutefois, le boom des nouvelles organisations du travail (télétravail, flex office, full remote, etc.) oblige les entreprises à considérer cette pratique, jusqu’alors cantonnée par la législation aux chiens guides ou assistants. Désormais, de plus en plus de bureaux ouvrent leurs portes aux animaux des collaborateurs, même si cette réalité concerne peu de structures, et la plupart du temps des startups.
Pourtant, elle engendre des résultats positifs sur le bien-être des employés. D’après les 133 salariés interrogés par François Grima et Pierre Chaudat et qui disposent d’un chien sur leur lieu d’exercice, ce dernier améliorerait considérablement l’ambiance au travail.
En effet :
- à l’échelle individuelle, il participe à diminuer certains troubles tels que le stress, l’anxiété, l’irritabilité et même les maux de tête ;
- à l’échelle collective, il améliore la convivialité et les liens sociaux grâce à l’augmentation des interactions entre les collaborateurs.
Enfin, l’enquête révèle que l’accroissement de l’implication du salarié en présence de l’animal est particulièrement perceptible chez :
- les jeunes de moins de 25 ans,
- les femmes,
- les plus faibles salaires.
En ce sens, le chien ou le chat constituerait, par exemple, un levier de fidélisation des talents au sein de structures qui emploient de jeunes recrues moins rémunérées que des profils seniors.
😺 Soulignons aussi que la présence de l’animal, au même titre que le télétravail, contribue à rééquilibrer la vie pro et perso. Le collaborateur se montrera plus investi s’il ne ressent pas de stress lié au fait de laisser Médor tout seul à la maison. En parallèle, elle participe à l’optimisation de la marque employeur. De quoi attirer les meilleurs talents !
Une pratique qui doit être encadrée
Attention cependant, il convient de ne pas accueillir l’animal de compagnie à la va-vite. S’il favorise le bien-être des salariés, cela ne doit pas se faire au détriment… de son propre bien-être ! Sa présence nécessite un minimum d’organisation afin de satisfaire ses besoins, de le rassurer et de lui procurer tous les soins dont il a besoin.
Par ailleurs, il faut envisager ce type de projet avec la concertation des salariés. Entre les allergies, les phobies ou les simples craintes liées au comportement parfois (un peu trop) intrusif du chien ou du chat, tous les employés n’apprécieront pas la cohabitation avec ce petit collaborateur à 4 pattes. À la direction de s’assurer du consentement de l’ensemble des équipes et de définir les règles à appliquer :
- combien de jours par semaine,
- combien d’animaux autorisés,
- quels types d’espèces, etc.
Enfin, pour des raisons évidentes telles que l’hygiène sur le lieu de travail, certains actifs doivent malheureusement passer à côté de cette opportunité.
Toujours est-il que l’idée fait son chemin, et après avoir croisé Gary, Oggy ou Mimi 🐱 en visio, aurons-nous bientôt la chance de les papouiller pour de vrai dans l’open space ?
Actuellement Editorial Manager, Jennifer Montérémal a rejoint la team Appvizer en 2019. Depuis, elle met au service de l’entreprise son expertise en rédaction web, en copywriting ainsi qu’en optimisation SEO, avec en ligne de mire la satisfaction de ses lecteurs 😀 !
Médiéviste de formation, Jennifer a quelque peu délaissé les châteaux forts et autres manuscrits pour se découvrir une passion pour le marketing de contenu. Elle a retiré de ses études les compétences attendues d’une bonne copywriter : compréhension et analyse du sujet, restitution de l’information, avec une vraie maîtrise de la plume (sans systématiquement recourir à une certaine IA 🤫).
Une anecdote sur Jennifer ? Elle s’est distinguée chez Appvizer par ses aptitudes en karaoké et sa connaissance sans limites des nanars musicaux 🎤.