La liste des bonnes pratiques à suivre pour une gestion IT plus durable en 2022
💡 Nouvel objectif de l’année 2022 : arrêter le remplacement systématique des postes. Un levier simple qui vise à mettre en place au sein de son entreprise, une politique et gestion IT plus durable. Et oui, d’après une étude Nexthink datant du mois d’avril, remplacer les postes de travail tous les trois ans est injustifié et représente une pratique rarement justifiée.
Bien heureusement, il existe d’autres bonnes pratiques à suivre pour réduire l’impact environnemental de l’IT au sein de votre entreprise ☘️ : découvrez-les dans cet article !
Les résultats révélateurs de l’étude « Nexthink »
Une récente étude de l’éditeur Nexthink sur plus de 3,5 millions d’ordinateurs professionnels remet sérieusement en cause la pratique très répandue consistant à renouveler systématiquement les parcs tous les 3 ans.
📈 Et les chiffres ne trompent pas :
- Sur 1,38 million de postes d’ancienne génération analysés, 20 % fonctionnent encore parfaitement, offrant de bonnes performances et un haut score de satisfaction des utilisateurs ;
- Sur les 80 % restants, 98 % pouvaient retrouver un niveau de performance satisfaisant avec une simple mise à niveau de la mémoire vive ou une optimisation des processus au démarrage.
Cela ne laisse finalement qu’une toute petite proportion de postes (1,6 %) pour lesquels un remplacement est justifié.
Mais ce n’est pas tout.
Une empreinte de carbone beaucoup trop élevée
L’étude révèle aussi que l’optimisation de la performance des supports au démarrage a également un impact sur la consommation d’énergie des postes, donc sur l’empreinte de carbone et ainsi, des coûts IT.
📈 Et encore une fois, les chiffres le démontrent d’eux-mêmes :
- 34 % des postes étudiés ? avaient un temps de démarrage supérieur à 5 minutes. Ainsi, dans une entreprise possédant 10 000 postes, cela représenterait 481 heures de consommation électrique inutile par semaine ;
- Avec une consommation moyenne d’énergie de 60 Wh pour un ordinateur portable, l’étude estime que cela représenterait jusqu’à 1,3 tonne de CO2 par an*.
*Ce chiffre doit néanmoins être pris avec précaution, car l’étude a pris comme référence la moyenne des émissions carbone des centrales électriques aux États-Unis qui a un bouquet énergétique différent de celui de la France.
Quelles sont les bonnes pratiques à adopter alors ?
- Favoriser les mises à niveau plutôt que les renouvellements systématiques de matériel ;
- Optimiser les temps de démarrage des postes de travail et éduquer les collaborateurs dans leurs usages quotidiens en leur apprenant des gestes simples :
- mise à jour constante des logiciels,
- l’extinction des portables lorsqu’ils ne sont pas utilisés,
- la suppression des applications non essentielles, etc.
- Sensibiliser les collaborateurs à des usages plus durables, ce qui permettrait d’éviter au moins 695 kg d’émissions de CO2 par semaine ;
- Renforcer les échanges avec le département IT afin :
- qu’il comprenne mieux l’impact environnemental de l’empreinte numérique de leurs collaborateurs,
qu’ils renforcent leur proactivité dans la correction des dysfonctionnements informatiques générateurs de gaz à effet de serre.
- qu’il comprenne mieux l’impact environnemental de l’empreinte numérique de leurs collaborateurs,