Travail hybride : le télétravail de 2 à 3 jours chez soi deviendra la norme en 2025
💡 Bonne nouvelle pour les amateurs de télétravail : travailler deux ou trois jours par semaine chez soi va complètement s’ancrer dans la norme dans les années à venir (Covid ou pas) ! D’après l’étude menée par le Boston Consulting Group (BCG) et l'Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines (ANDRH), 46 % des 588 répondant·es – essentiellement des DRH – estiment que télétravailler au moins deux jours deviendra la norme en 2025 📈.
🤔 Mais alors, qu’est ce qui changera concrètement d'ici 2025 ? Que va devenir le marché du travail dans un monde post-pandémique aussi incertain que le nôtre ? Réponses dans cet article !
La flexibilité au cœur des nouvelles stratégies RH
En 2020, les répondants à l’enquête du BCG et de l’ANDRH estimaient que l’organisation du travail au sein des entreprises ne serait que le 3ème domaine touché par le télétravail après les pratiques managériales et les politiques RH.
2 ans plus tard, c’est la surprise 😯 : l’organisation du travail est en tête avec 58% des votants, juste devant les pratiques managériales. Ainsi, 40% des répondants se disent prêts à ouvrir plus de postes en télétravail ou à réfléchir à cette éventualité.
Des attentes candidats bouleversées post-pandémie
Et ce n’est pas tout ! Le monde du travail va réellement modifier ses habitudes pour s’adapter aux nouveaux besoins des candidats :
- 58% des DRH comptent favoriser davantage la personnalisation du travail,
- 80% des candidats souhaitent plus de flexibilité sur leur lieu de travail et 46% sur les horaires,
- 84% des candidats attendent des manager de demain de favoriser le partage du sens et la capacité de délégation,
- enfin, 44% d’entre eux demandent plus de semaines de formation par an.
Un télétravail qui reste néanmoins discuté
Quelques RH interrogés reconnaissent l’existence de risques liés au futur du travail hybride :
- moins d’intéractions sociales ce qui peut affecter le mental,
- un sentiment d’appartenance et de cohésion en baisse,
- une baisse de la motivation et de la productivité.
Néanmoins, peu les constatent réellement aujourd’hui : 77% déclarent que le développement du travail hybride n'a pas augmenté les inégalités hommes/femmes. Par ailleurs, pour 80% des répondants, le déséquilibre vie professionnelle et vie personnelle est perçu comme le premier vrai danger.
C’est donc indéniable, la pandémie a véritablement bouleversé le monde du travail. Même si le télétravail s’est profondément ancré dans les habitudes des employés, l’humain reste de mise.
« Cette crise a prouvé la place centrale de l’humain dans l’entreprise. La fonction RH porte une responsabilité essentielle pour faire vivre durablement cette évolution du travail désormais ancrée » observe Benoît Serre, Vice-Président délégué de l’ANDRH et DRH de L’OREAL France.