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Comment assurer la sécurité d’un chantier et avoir l’esprit tranquille ?

Comment assurer la sécurité d’un chantier et avoir l’esprit tranquille ?

Par Rita Hassani Idrissi

Mis à jour le 6 février 2023, publié initialement le 26 janvier 2023

Dans le bâtiment et les travaux publics, les chantiers sont toujours source de risques pour les travailleurs, mais aussi pour les autres : visiteurs, passants, employés…

Pour garantir la sécurité de chacun, certaines mesures doivent être appliquées par l’entreprise en charge des travaux. Découvrez comment assurer la sécurité d’un chantier, mais aussi pourquoi il est important de le faire et les règles de sécurité à connaître.

Enjeux et risques liés à la sécurité d’un chantier

Dans le domaine du BTP, les risques d’accidents du travail sont nombreux et liés à l’environnement particulier du bâtiment. En effet, ces chantiers présentent des caractéristiques communes :

  • la présence simultanée d’un grand nombre de personnes🧑‍🤝‍🧑sur le site des travaux, qu’il s’agisse d’intervenants ou non ;
  • l’utilisation d’engins de chantier, d’outils et de machines 🚜dangereuses ou bruyantes ;
  • des conditions de travail inhabituelles 🪜(en hauteur, dans des espaces confinés…).

Les règles de sécurité définies par la législation poursuivent deux objectifs :

  • protéger les travailleurs des accidents du travail et des maladies professionnelles en leur assurant l’environnement de travail le plus sécurisé possible ;
  • éviter l’intrusion de personnes étrangères au chantier et les garantir contre des risques liés aux travaux (chute d’objets par exemple).

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Qui est responsable de la sécurité ?

L’entreprise chargée des travaux est toujours responsable de la sécurité du chantier. L’employeur est légalement obligé de garantir la sécurité de ses employés. Pour cela, il doit respecter plusieurs règles :

  • 📖 Informer l’ensemble des salariés, quel que soit leur statut, des règles de sécurité applicables, soit par des livrets, soit par des formations, soit par affichage ;
  • 📜 Mettre en place un document d’évaluation des risques professionnels qui répertorie l’ensemble des risques et les mesures pour les éviter ;
  • 👷 Mettre à disposition des ouvriers des équipements de protection individuelle (EPI) aux normes ;
  • 🪛 S’assurer du bon fonctionnement des matériels utilisés.

Le salarié a aussi sa part de responsabilité, car il est tenu de respecter les consignes de sécurité mises en place sur le chantier. Faute de quoi, sa responsabilité peut être engagée ou son accident du travail ne pas être pris en charge. Le salarié doit également signaler à son employeur les dysfonctionnements ou les manquements susceptibles de nuire à la sécurité du chantier.

👉 Lorsque plusieurs entreprises interviennent sur un même chantier, un coordinateur sécurité et protection de la santé (SPS) est nommé afin de superviser l’évaluation des risques et l’application des mesures de sécurité.

Quelles sont les règles de sécurité d’un chantier ?

Il existe trois grandes règles pour assurer la sécurité d’un chantier : le port des équipements de sécurité, le plan de prévention des risques et les fiches de données sécurité.

Les équipements de sécurité

Les équipements de sécurité garantissent aux employés des conditions de travail permettant d’éviter les accidents. On distingue les équipements de protection individuelle (EPI), propres à chaque salarié :

  • casque,
  • chaussures,
  • vêtements,
  • bouchons d’oreilles,
  • lunettes, gants…

L’employeur doit les fournir à chaque ouvrier intervenant sur le chantier, y compris les stagiaires, intérimaires ou visiteurs (par exemple lors d’une visite du maître d’ouvrage).

💡 Par ailleurs, l’entreprise doit mettre en place des protections collectives pour l’ensemble des intervenants. Il s’agit par exemple :

  • des barrières ou grilles délimitant les zones de travaux ;
  • des panneaux de signalisation pour les zones dangereuses (local électrique, trou…) ;
  • des extincteurs positionnés aux endroits stratégiques.

Le plan de prévention

Le plan de prévention est un document évaluant les risques du chantier et répertoriant toutes les mesures de sécurité nécessaires. Il est généralement établi par le coordonnateur SPS, notamment lorsque plusieurs entreprises interviennent simultanément sur le même chantier.

Il détaille également les comportements à suivre en cas d’accident :

  • personnes à joindre,
  • gestes de premiers secours,
  • point de rassemblement, etc.

La fiche de données sécurité

La fiche de données sécurité (FDS) est obligatoire lorsque des produits dangereux pour la santé ou l’environnement sont utilisés sur le chantier.

☝️ Elle répertorie les risques présentés par ces substances et les protections spécifiques à utiliser pour les manipuler :

  • gants,
  • combinaison,
  • masque, etc.

5 mesures pour assurer la sécurité d’un chantier

La prévention des risques sur un chantier ne se résume pas à mettre un casque et des chaussures de sécurité ! Il faut adopter une réelle stratégie permettant d’améliorer la sécurité, en suivant 5 mesures.

Mesure 1 : identifier les risques

On se protège mieux d’un risque lorsqu’il est connu. La première chose à faire est donc :

  • d’évaluer les risques sur le chantier,
  • leur nature,
  • leur probabilité,
  • et la manière de s’en prémunir.

C’est le rôle du plan de prévention établi en amont du chantier.

❌ Mais ce document ne doit pas rester sur le bureau du coordinateur SPS, sinon il n’a aucune efficacité ! Les risques identifiés doivent être connus d’abord par les ouvriers qui sont amenés à intervenir sur le site. Chaque salarié doit être pleinement conscient des dangers afin d’adapter son comportement.

Mesure 2 : mettre en place les règles de sécurité

Les équipements de sécurité individuels et collectifs doivent être opérationnels dès le démarrage du chantier. Le chef d’équipe doit s’assurer que les ouvriers utilisent bien leurs EPI et vérifier que les protections collectives sont en place.

🔎 Il s’assure aussi que les machines et les outils sont en parfait état de fonctionnement : un accident du travail peut aussi survenir à cause d’un engin défectueux.

Mesure 3 : former les équipes

Un ouvrier bien au fait des risques se protège mieux : c’est pourquoi former les salariés à la sécurité est impératif. Les ouvriers les plus qualifiés ou les plus expérimentés ne sont pas exonérés de ces formations, car les techniques changent et l’environnement aussi.

La formation à la sécurité apprend aux salariés à identifier les risques (par exemple le travail en hauteur) et à prévenir ces derniers (en utilisant un échafaudage sécurisé et pas une échelle, par exemple).

Mesure 4 : communiquer

Les consignes de sécurité ne sont pas faites pour rester sur un coin de bureau. La communication et l’information des travailleurs sont primordiales pour garantir la sécurité de tous.

💡La responsabilisation des équipes passe par une communication claire et accessible, qu’elle soit orale ou écrite.

Mesure 5 : superviser efficacement

Le rôle du chef de chantier n’est pas seulement de donner des directives. Il consiste aussi à veiller à la sécurité des intervenants et à faire respecter les consignes. Pour cela, il commence par donner des instructions relatives à la sécurité à chaque nouveau travailleur sur le chantier afin de garantir sa bonne information.

Il est également tenu de 📒 répertorier les noms des personnes présentes sur le site. Ainsi, en cas d’accident, il peut savoir précisément qui est touché.

⚠️Enfin, le chef de chantier assure une vigilance de tous les instants sur le respect des consignes de sécurité. De nombreux accidents arrivent à cause d’une inattention ou… parce que l’ouvrier a considéré que son EPI n’était pas nécessaire.

Les outils pour améliorer la sécurité sur les chantiers

Aujourd’hui, de nombreux outils et applications existent pour aider le chef de chantier ou le coordinateur SPS à gérer la sécurité sur le terrain.

Ils permettent par exemple :

  • d’automatiser les accueils sécurité à l’arrivée des nouveaux travailleurs ;
  • de lister les personnes présentes sur un site ;
  • d’accéder directement aux documents administratifs d’un salarié, par exemple pour vérifier qu’il a bien l’habilitation nécessaire pour intervenir sur un local électrique ;
  • d’assurer le contrôle des accès au chantier.

🛠Kizeo Forms par exemple, est le logiciel de référence pour la gestion de vos interventions terrains. Fort d’une expertise de plus de 10 ans et couplé à une application mobile intuitive, il vous garantit une gestion optimale de vos chantiers pour en assurer la sécurité via 5 types de formulaires de sécurité digitaux, automatisés et personnalisables : 

  • les déclarations de presqu’accident pour éviter les lésions physiques ou dégâts sur les chantiers, 
  • les checklists de prévention Covid19 pour consolider vos protocoles d’intervention,
  • les formulaires de révision des EPI (Equipements de Protection Individuelle) pour protéger vos employés dans des environnements de travail dits “à risques”, 
  • des formulaires d’appréciation des risques pour identifier tout risque en avance grâce à un monitoring constant, 
  • la surveillance de logs pour que vos installations soient 100% sécurisées. 

💡 Le plus ? Vous pouvez saisir l’information depuis votre appareil mobile et partager les données collectées avec les destinataires de votre choix.

🤓 Kizeo Forms et Appvizer ont d'ailleurs pensé, à l'attention de toutes les entreprises du BTP, un guide avec le Top 5 des formulaires à digitaliser pour sécuriser votre chantier, optimiser votre gestion terrain et gagner en productivité !

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Sécurité chantier : on résume

Assurer la sécurité d’un chantier n’est pas compliqué et fait souvent appel au bon sens ! La première chose à faire est d’identifier les risques afin de mettre en place des mesures de sécurité adéquates.

Ensuite, le chef de chantier doit s’assurer que les travailleurs respectent les règles de sécurité et ont les équipements nécessaires pour se protéger. Enfin, des outils technologiques permettent aujourd’hui d’améliorer la sécurité sur les chantiers.