Maîtrisez le réapprovisionnement des stocks et dites « adieu » aux ruptures et surstockage
La réussite d’un business, offline comme online, dépend d’une multitude de facteurs. Mais on en distingue deux qui font clairement la différence : la satisfaction client et l’équilibre des finances.
Il existe un processus qui influence significativement ces deux composantes : le réapprovisionnement des stocks. La maîtrise de cette opération implique d’avoir la bonne quantité de marchandise dans vos entrepôts, au bon moment, afin de vous prémunir des ruptures qui agacent le consommateur. Mais aussi pour éviter des surstockages synonymes de perte d’argent.
Pour parvenir à cet heureux équilibre, vous pouvez compter sur différentes méthodes de réapprovisionnement, mais aussi sur des outils qui font clairement la différence.
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Qu'est-ce qu'un réapprovisionnement de stock ?
Pour commencer, petit point sur la définition du réapprovisionnement des stocks. 🔎
Le réapprovisionnement des stocks désigne l’ensemble des actions consistant à renouveler les marchandises nécessaires au bon fonctionnement d’un business.
Production, management de vos entrepôts, achalandage de vos boutiques physiques… le succès de vos activités dépend en grande partie d’une gestion des réapprovisionnements maîtrisée. L’objectif ? Maintenir un niveau optimal de produits disponibles afin de répondre à la demande client, sans générer de surstockage.
Bien entendu, chaque entreprise adapte sa stratégie en fonction de son activité, de ses fournisseurs et de ses contraintes logistiques. Un e-commerçant n’a pas les mêmes impératifs qu’un supermarché !
💡 À savoir : le réapprovisionnement des stocks diffère du réapprovisionnement des rayons. Si le premier concerne les entrepôts et réserves, le second définit le transfert des produits de ces réserves vers les rayons accessibles aux clients.
Quelle est l’importance d’un réapprovisionnement des stocks optimal ? Les 2 avantages clés
L’importance d’un bon réapprovisionnement des stocks se manifeste à travers les deux axes suivants :
- la satisfaction des clients, qui veulent accéder aux produits souhaités dans des temps jugés raisonnables en fonction du contexte ;
- le bon équilibre financier, par la réduction, entre autres, du surstockage.
Voyons ceci plus en détail. 👉
Garantir la satisfaction client
Être en capacité de livrer ou fournir, dans un délai raisonnable, le produit désiré par le client, c’est un peu la base de tout commerce efficace. Surtout à l’heure où les consommateurs deviennent de plus en plus volatils !
En effet, si l’article recherché est signalé « en rupture », ils n’hésiteront pas à aller voir si la concurrence fait mieux. Sans compter que leur mécontentement risque de détériorer votre image de votre marque.
☝️ Il vous faut donc déployer une stratégie de réapprovisionnement des stocks qui prévient les ruptures pour conclure plus de ventes, mais aussi (et surtout !) pour fidéliser des clients qui savent qu’ils peuvent compter sur vous.
Assurer un bon équilibre financier
Pour éviter les ruptures évoquées précédemment, certaines entreprises sont tentées de commander de grosses quantités de produits. Problème : cette manipulation engendre un phénomène de surstockage coûteux pour l’entreprise.
Et pour cause, le surstockage :
- immobilise du fonds de roulement, puisque l’argent investi dans les stocks ne peut plus être utilisé pour d’autres besoins stratégiques comme l’innovation, le marketing ou le développement commercial ;
- met en péril la « fraîcheur » des produits, au risque de les rendre invendables s’il s’agit de denrées périssables, ou d’articles soumis à une obsolescence, aux tendances, etc.
Par ailleurs, un réapprovisionnement des stocks mal géré compromet l’efficacité opérationnelle au sein des entrepôts, et participe à l’augmentation des frais d’expédition du fait d’envois fractionnés (vous êtes obligé de multiplier les livraisons partielles).
Quelles sont les différentes stratégies de réapprovisionnement des stocks ?
Quand réapprovisionner ?
C’est un peu la question que se posent tous les retailers, qui trouve réponse dans la méthodologie choisie. Et il en existe beaucoup !
En règle générale, ces stratégies sont structurées en deux grandes catégories :
- les méthodes push (approvisionnement anticipé) : on commande les stocks en avance, en fonction des prévisions ;
- les méthodes pull (approvisionnement à la demande) : on réapprovisionne uniquement lorsque la demande est réelle.
La méthode de réapprovisionnement des stocks continu
Il s’agit sans doute de la méthode pull la plus connue. Le principe ? Une commande est déclenchée dès qu’un produit atteint un seuil critique (point de commande).
Ce procédé consiste à vous appuyer sur les besoins réels, plus immédiats. On vous le recommande donc si votre demande est stable et si vous avez la possibilité de mettre en place un stock de sécurité.
Toutefois, cette stratégie nécessite un suivi précis et génère parfois des coûts logistiques élevés en raison des commandes fréquentes.
La méthode calendaire
Cette méthode de réapprovisionnement, très simple, implique de commander à date fixe la même quantité de produits, indépendamment du niveau de stock.
Vous l’aurez compris, on est ici dans une démarche push (donc proactive), basée sur les prédictions tirées de votre expérience ainsi que de vos différents outils.
Vous apprécierez la praticité de la stratégie calendaire si votre demande demeure stable.
Attention cependant aux risques de rupture lorsque le nombre de commandes explose soudainement à cause de facteurs non anticipés. Souvenez-vous des pénuries de papier toilette 🧻 ou de gel hydroalcoolique en début de crise du Covid !
La méthode de recomplètement
Elle se rapproche de la stratégie précédente (commande à date fixe), à la différence que la quantité de stock est ajustée en fonction des « trous ». Vous ne commandez pas un nombre de produits fixe.
Le hic : cette méthode s’appuie sur les ventes passées, on n’est pas dans la prédiction. Il deviendra donc difficile de faire face, là aussi, à une hausse imprévue de la demande.
La méthode juste-à-temps (JAT)
Cette technique pull consiste à vous réapprovisionner uniquement lorsque la demande est réelle. Ici, il importe de parfaitement synchroniser les commandes clients, les fournisseurs, la production et la distribution.
Si le JAT est apprécié pour sa faculté à réduire les coûts de stockage et le gaspillage, il dépend d’une supply chain ultra-fiable. Un retard fournisseur = une rupture immédiate.
La méthode de réapprovisionnement prévisionnel
Le réapprovisionnement prévisionnel repose sur l’étude de diverses analyses dans le but de constituer en avance les stocks nécessaires. Au lieu d’attendre qu’un produit soit presque épuisé pour lancer un ordre d’achat, l’entreprise :
- examine les tendances de consommation (historique des ventes, comportement du marché, etc.) ;
- prend en considération les événements externes (campagnes marketing, périodes de soldes, changements économiques, etc.) ;
pour ajuster ses commandes en conséquence.
Une telle méthode implique le recours à de puissants outils, intégrant des technologies de big data et d’intelligence artificielle. Mais attention, il arrive que ces prévisions manquent de fiabilité du fait de changements imprévus !
La méthode top off, basée sur le lead time
Enfin, la méthode top off désigne une approche pull basée sur le lead time (délai de réapprovisionnement). Elle vise à reconstituer les stocks avant qu’ils n’atteignent un niveau critique, tout en évitant un excès de marchandises inutiles.
Quelle différence avec la stratégie du point de commande, nous direz-vous ? Contrairement aux méthodes qui déclenchent une commande à un seuil fixe, la démarche top off ajuste le réapprovisionnement en fonction de deux éléments :
- le temps nécessaire pour recevoir une nouvelle livraison ;
- la consommation moyenne du produit pendant ce délai.
Cette stratégie est particulièrement plébiscitée par les entreprises pour lesquelles le réapprovisionnement prend du temps, et où les ruptures de stock coûtent beaucoup. Par contre, elle implique une parfaite maîtrise des délais fournisseurs.
👉 Les différentes méthodes de réapprovisionnement en vidéo :
Déterminez un process et des responsabilités clairs
Pour opérer un bon réapprovisionnement des stocks, vous devez avant tout savoir qui fait quoi, et à quel moment.
- Qui valide les commandes ?
- Qui surveille les seuils de stock ?
- Qui gère les relations avec les fournisseurs ?
Ceci est d’autant plus vrai lorsque vous exercez avec différentes entités, plusieurs boutiques physiques par exemple. Dans ce cas, faut-il pencher pour un pilotage centralisé de la supply chain ? Ou bien laisser plus d’autonomie et de pouvoir décisionnel à chaque point de vente ?
En réalité, tout dépend de la structure de l’entreprise ainsi que de son volume d’activité. Mais sachez que la première option permet de standardiser les processus, en faveur d’une optimisation des coûts, tandis que la seconde promet plus de réactivité.
☝️ Qu’importe le modèle choisi, élaborez toujours des procédures claires, accessibles et connues de tous.
Agissez en fonction du produit
Si vous vendez des marchandises de natures variées, il vous faudra très probablement agir de manière différente pour chacune.
On pense en particulier :
- aux denrées périssables, qui nécessitent une procédure particulière si vous ne voulez pas vous retrouver à jeter des kilos de produits ;
- aux articles à forte rotation, réapprovisionnés plus fréquemment.
On vous recommande aussi de hiérarchiser vos marchandises, en vue d’apporter une attention toute particulière à celles qui génèrent le plus de valeur, en matière de bénéfices par exemple.
Optimisez la relation avec les fournisseurs
Un réapprovisionnement des stocks fluide repose sur des fournisseurs fiables, réactifs, qui livrent les bonnes marchandises dans les délais impartis.
On vous conseille alors :
- de maintenir une relation optimale et gagnante-gagnante avec vos meilleurs partenaires ;
- de suivre régulièrement leur performance (délais, conformité aux commandes, etc.) pour agir vite en cas de détérioration de la qualité du service.
💡Conseil : diversifiez vos sources d’approvisionnement. Une entreprise ne devrait jamais dépendre d’un seul fournisseur, sous peine de se retrouver en difficulté si rupture de production ou retard logistique.
Appuyez-vous sur des données fiables et actualisées
En réalité, en gestion de stock, tout est affaire de données.
Puisque l’opération nécessite de la précision, une capacité à anticiper, mais aussi une faculté à lire le présent, il convient de vous appuyer sur de la data fiable et mise à jour en temps réel. Car travailler avec des données obsolètes entraîne fatalement des erreurs de commande, des ruptures ou du surstockage.
💡Conseil : mettez en place un tableau de bord dynamique, structuré autour d’indicateurs clés qui vous permettront de devenir à la fois plus réactifs et rentables.
Quels outils pour le réapprovisionnement des stocks ?
Au final, le suivi des bonnes pratiques édictées ci-dessus va très souvent de pair avec l’utilisation d’outils dédiés à la gestion et au réapprovisionnement des stocks.
D’autant plus pour les organisations de taille importance, ou qui composent avec une structure complexe (plusieurs entités à gérer par exemple). Dans ces cas de figure, difficile d’œuvrer uniquement à l’aide d’un simple fichier Excel !
Une solution de gestion des approvisionnements et des stocks, elle, vous aide à :
- suivre en temps réel les niveaux de stock ;
- déclencher un réapprovisionnement automatique auprès des fournisseurs ;
- analyser les tendances de consommation.
🛠️ On pense par exemple à un logiciel tel qu’Expansio, un WMS conçu pour gérer les entrepôts et les stocks des entreprises, même celles qui possèdent plusieurs sites. Côté fonctionnalités, il garantit un suivi précis des marchandises ainsi qu’une visibilité en temps réel sur l’état de vos stocks, évitant ainsi les ruptures et le surstockage. Grâce à son intégration avec les systèmes ERP, Expansio assure une synchronisation fluide des flux d’approvisionnement. De plus, cette solution est dotée d’une vraie force de frappe analytique : réalisez des analyses prédictives quant à vos besoins logistiques… et anticipez davantage !
EXPANSIO WMS
FAQ sur le réapprovisionnement des stocks
Quelle est la différence entre approvisionnement et réapprovisionnement ?
L’approvisionnement désigne l’ensemble du processus d’acquisition des marchandises nécessaires au fonctionnement d’une entreprise. Il inclut alors le choix des fournisseurs, la gestion des commandes et l’organisation des flux entrants.
Le réapprovisionnement, lui, intervient après une première mise en stock. Il consiste à renouveler les produits en fonction des ventes et des prévisions.
Comment choisir la meilleure méthode de réapprovisionnement ?
Tout dépend de votre activité et de la nature des produits gérés.
Une entreprise avec une demande stable privilégiera un réapprovisionnement périodique ou prévisionnel, basé sur des estimations de ventes.
Si la demande fluctue fortement, mieux vaut opter pour une stratégie juste-à-temps ou une méthode top off.
Dans certains cas, il convient de combiner plusieurs méthodes pour optimiser le processus et éviter les coûts inutiles.
Quels sont les principaux indicateurs à surveiller pour un bon réapprovisionnement ?
Divers KPIs logistiques vous soutiendront dans le pilotage de votre gestion des stocks.
Par exemple :
- le taux de rotation indique la vitesse à laquelle un produit est vendu et renouvelé ;
- le taux de couverture mesure la durée pendant laquelle le stock actuel peut satisfaire la demande ;
- le taux de rupture permet d’évaluer l’impact des manques en stock sur les ventes ;
- le coût du stockage aide à ajuster les quantités commandées pour éviter les pertes financières.
🤩 Fort de tous ces conseils, il ne vous reste plus qu’à choisir la méthode de réapprovisionnement des stocks qui vous convient, pour maîtriser vos coûts tout en faisant de votre marque une valeur sûre pour les consommateurs exigeants !
Actuellement Editorial Manager, Jennifer Montérémal a rejoint la team Appvizer en 2019. Depuis, elle met au service de l’entreprise son expertise en rédaction web, en copywriting ainsi qu’en optimisation SEO, avec en ligne de mire la satisfaction de ses lecteurs 😀 !
Médiéviste de formation, Jennifer a quelque peu délaissé les châteaux forts et autres manuscrits pour se découvrir une passion pour le marketing de contenu. Elle a retiré de ses études les compétences attendues d’une bonne copywriter : compréhension et analyse du sujet, restitution de l’information, avec une vraie maîtrise de la plume (sans systématiquement recourir à une certaine IA 🤫).
Une anecdote sur Jennifer ? Elle s’est distinguée chez Appvizer par ses aptitudes en karaoké et sa connaissance sans limites des nanars musicaux 🎤.