Comment faire de votre logistique un puissant vecteur de valeur ? Grâce à l’optimisation de la supply chain !

Le monde évolue à vitesse grand V, entraînant dans sa course folle une profonde transformation des métiers. La supply chain n’échappe pas à la règle : avec des révolutions telles que la livraison en un jour promise par Amazon, les lignes ont bougé.

La logistique est devenue un facteur différenciant pour les entreprises, contraintes de satisfaire les exigences toujours plus pointues des clients, alors même que la manière d’exercer le commerce se complexifie.

De ce fait, l’optimisation de la supply chain doit se hisser parmi les priorités des organisations. En augmentant les performances de leur chaîne logistique, elles gagnent en agilité, en réactivité, et réduisent les coûts liés à ces opérations.

Toutefois, ce travail de rationalisation reste fortement lié à l’utilisation d’outils et de technologies novateurs.

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C’est quoi la supply chain ?

La supply chain désigne l’ensemble du processus logistique, du réapprovisionnement en matières premières à la livraison du produit au client final, en passant par le stockage dans les entrepôts.

Elle implique donc :

• La circulation de différents flux :
  • les flux matériels, c’est-à-dire les matières premières pour la production, les produits finis destinés à la vente, etc. ;
  • les flux d’information, englobant toutes les data liées à la supply chain (informations sur les clients, les commandes, les fournisseurs, etc.) ;
  • les flux financiers et administratifs, relatifs aux différents contrôles et traitements financiers et administratifs.
    
    
• L’intervention de nombreux acteurs :
  • fournisseurs,
  • responsables logistiques,
  • producteurs,
  • transporteurs,
  • distributeurs,
  • comptables, etc.

On comprend alors à quel point cette supply chain forme un ensemble complexe, dans lequel chaque maillon dépend des autres. Une défaillance survient à un segment, et toute la chaîne s’en trouve compromise.

La supply chain revêt donc une dimension résolument stratégique. Elle suppose une parfaite optimisation, afin de trouver l’équilibre face à ses trois enjeux principaux :

• l’anticipation des risques ;
• la satisfaction du client, regardant quant au fait de recevoir son produit en temps et en heure, et dans de bonnes conditions bien sûr ;
• la maîtrise des coûts associés à la logistique de l’entreprise.

💡 Pour gagner en efficacité, les organisations recourent de plus en plus à l’expertise d’un supply chain manager, dont la fonction spécifique est le pilotage ainsi que la coordination de tous les flux logistiques.

Pourquoi optimiser la supply chain ? Les 4 avantages clés

# 1 Maîtriser la chaîne logistique de bout en bout

La supply chain constitue donc un ensemble complexe, impliquant de nombreux flux et acteurs.

En l’optimisant, vous gagnez en visibilité. Autrement dit, vous pouvez focaliser vos actions sur un élément précis de la chaîne, tout en percevant leur impact sur l’ensemble du processus.

En parallèle, vous bénéficiez d’une meilleure traçabilité sur la supply chain. Qui fait quoi ? Quand ? Pour quelles raisons ? Vous supervisez alors efficacement l’avancée de la production ou de la livraison, pour anticiper les problèmes et accroître la productivité de l’entreprise.

#2 Anticiper les demandes et les risques

L’anticipation de la demande se révèle un autre enjeu majeur de la supply chain. En effet, une bonne gestion des approvisionnements et des stocks nécessite de commander la juste quantité :

• afin de répondre aux besoins des consommateurs,
• tout en évitant la sur-production ainsi que le sur-stockage, coûteux pour l’organisation.

Il en est de même pour les risques liés aux différents aléas qui pourraient compromettre, voire rompre votre supply chain.

En l’optimisant, vous maîtrisez au mieux votre budget, tout en garantissant au client final la livraison du produit en temps et en heure.

# 3 Réduire les coûts

Grâce à une bonne stratégie supply chain, vous rationalisez les coûts au niveau de chaque maillon : acheminement des produits, stockage, livraison, etc.

En disposant d’une vue d’ensemble de toute la chaîne, le supply chain manager est en mesure de déployer plus facilement et intelligemment certaines opérations, afin de réduire les dépenses, sans entacher la relation client :

• se prémunir du sur-stockage,
• réduire les frais de transport,
• renégocier les contrats avec les fournisseurs, etc.

#4 Accroître la satisfaction client

Respect des délais et qualité du service de livraison : voilà deux points sur lesquels les consommateurs se montrent de plus en plus regardants. La concurrence est rude, et un client insatisfait à cause d’un problème logistique, non seulement ne vous accordera plus sa confiance, et de surcroît sera tenté de vous faire une mauvaise publicité.

On comprend alors à quel point la supply chain s’intègre parmi les composantes essentielles de l’expérience client et de l’image de marque.

Comment optimiser la supply chain ? 8 conseils à suivre absolument

Conseil n° 1 : Intégrez la chaîne logistique dans la stratégie globale de l’entreprise

Malgré les enjeux essentiels qui gravitent autour de la chaîne logistique, trop d’entreprises n’injectent pas les moyens suffisants dans ce poste. Pourtant, la mise en place de la supply chain doit faire partie intégrante de leur stratégie, et la Direction est tenue de prendre conscience de la valeur qu’elle génère.

De ce fait, il faut penser la chaîne logistique de sorte à servir, en toute cohérence, les objectifs globaux de l’organisation. En somme, exit les modèles standards, à chaque type d’organisation son modèle de supply chain…

… et le budget qui va avec pour le déployer ! Cette nécessité passe entre autres par :

• le recrutement, notamment d’un·e supply chain manager,
• l’investissement dans des outils et technologies dédiés.

Conseil n° 2 : Cartographiez et coordonnez les processus de la supply chain

Pour maîtriser au mieux sa supply chain, il convient de comprendre sa structure, afin :

• de gérer au mieux les interdépendances entre les différents maillons de la chaîne ;
• d’affecter les ressources nécessaires à chaque étape.

Avec la cartographie du processus supply chain, l’entreprise devient plus efficace et identifie les éventuels points bloquants afin de prévenir les risques.

💡 Ces processus doivent prendre en considération l’ensemble des composantes de la chaîne logistique, de sorte à orienter au mieux la tactique. Mais quels sont les 4 piliers d’activités du supply chain management ? On y trouve généralement :

• les moyens déployés pour répondre aux besoins clients (moyens humains, technologiques, financiers, etc.),
• l’optimisation des coûts logistiques,
• les délais logistiques,
• la qualité du service offert.

Conseils n° 3 : Écoutez et considérez le besoin client

La qualité de votre supply chain fait partie intégrante de votre image de marque, et la satisfaction du consommateur doit être au cœur de votre stratégie.

Construisez donc votre chaîne logistique de sorte à satisfaire les besoins de vos clients… mais surtout de vos clients cibles ! En effet, ces besoins divergent selon vos personas ainsi que les valeurs incarnées par votre marque.

👉 Par exemple, vous souhaitez faire de l’ombre à Amazon ? Il vous faut assurément travailler pour raccourcir vos délais de livraison. Si, au contraire, votre typologie de clientèle semble plus touchée par les problématiques environnementales et sociétales, alors favorisez des modes de transport écoresponsables (et communiquez sur le pourquoi du comment de ce choix), quitte à rallonger le temps de livraison.

Conseil n° 4 : Gérez au mieux la relation fournisseurs

Selon Les Echos, « 35 % des perturbations rencontrées au cours de ces cinq dernières années proviendraient de sous-traitants de rang 1, 15 % de ceux de rang 2 et 5 % de ceux de rang 3 et plus. ».

Une bonne supply chain nécessite une collaboration efficace entre tous les acteurs. En ce sens, les fournisseurs détiennent un rôle clé. En effet, un problème qui survient à ce niveau aura des répercussions sur toute la suite de la chaîne.

Mais bonne nouvelle, les entreprises ont de nombreuses cartes à jouer pour limiter les risques et construire un partenariat fructueux. Par exemple :

• sourcer les fournisseurs et s’assurer toujours en amont de leur fiabilité ainsi que de leur bonne santé financière ;
• les diversifier ;
• établir une solide relation de confiance avec eux, pour :
  • négocier plus facilement les prix,
  • accroître la communication et éviter les retards.

Conseil n° 5 : Anticipez !

De nombreux facteurs peuvent entacher le bon fonctionnement de votre supply chain, voire créer des ruptures.

Ces facteurs sont :

• soit externes : mauvaises conditions météorologiques, crise sanitaire, contexte géopolitique, etc.
• soit internes à votre chaîne logistique : fournisseurs, entrepôts, transport, etc.

Pour pallier ces menaces, il existe une multitude de bonnes pratiques à suivre :

• mieux sourcer vos fournisseurs, comme vu précédemment ;
• opter pour une démarche d’assurance qualité en cas de rappel de produit ;
• recourir à la planification collaborative entre les différents acteurs de la supply chain ;
• réaliser un plan de continuité, avec différents scénarios, pour mieux réagir face aux ruptures de la chaîne ;
• instaurer une politique de cybersécurité, etc.

En parallèle, restez toujours en veille quant aux évolutions susceptibles d’influer sur la qualité de vos services, par exemple :

• les attentes de vos clients,
• les agissements de vos concurrents,
• la réglementation,
• la situation géopolitique, etc.

Conseil n° 6 : Organisez efficacement vos entrepôts

Avec la relation fournisseurs, les entrepôts constituent un autre important levier d’amélioration. Et pour cause, une mauvaise gestion a des conséquences sur les coûts ainsi que sur l’expérience client. À tout ça s’ajoutent des enjeux liés à l’hygiène ou encore à la sécurité de vos équipes.

Pour gagner en efficacité dans l’organisation de votre entrepôt, adoptez les bons réflexes suivants :

• structurer intelligemment les espaces ;
• faire du cross-docking ;
• mettre l’accent sur le contrôle qualité, etc.

💡 Découvrez plus en détail nos conseils grâce à notre article dédié à la gestion d’entrepôt.

Conseil n° 7 : Définissez et surveillez vos KPIs

Pour garantir le bon suivi de la stratégie, mais également anticiper les risques, vous ne pouvez vous passer des indicateurs de performance.

Il existe de nombreux KPIs logistiques, comme :

• le taux de remplissage,
• le taux de service,
• la rotation des stocks,
• le stock moyen,
• le One Time Delivery, etc.

💡 Et le choix est encore large ! Notre conseil : allez à l’essentiel, afin d’éviter que vos reportings ne se transforment en usine à gaz. Sélectionnez donc uniquement les métriques les plus cohérentes par rapport à vos objectifs et aux spécificités de votre chaîne logistique.

Conseil n° 8 : Automatisez la gestion de votre supply chain grâce à la technologie

Il s’agit sans doute du conseil majeur de cet article, car, en réalité, orchestrer d’une main de maître une supply chain s’avère presque mission impossible sans le soutien de la technologie. Difficile d’œuvrer uniquement à l’aide de feuilles de calcul Excel !

Désormais, grâce aux nouvelles technologies, en particulier l’IA, la blockchain ou encore l’IoT, il existe des outils qui rationalisent la gestion de votre chaîne logistique de bout en bout.

Ils permettent notamment de décloisonner vos données, puis de les connecter entre elles, dans l’objectif :

• de garantir la fluidité de l’ensemble du processus ;
• d’abattre les silos qui entraînent fatalement un manque de visibilité globale.

Quels outils pour automatiser sa supply chain ?

L’automatisation de la supply chain est donc la clé d’un pilotage réussi. Et cette automatisation passe essentiellement par l’utilisation de logiciels spécifiques.

On dénombre beaucoup de types de solutions capables de rationaliser les processus logistiques. On pense en particulier aux :

• WMS (Warehouse Management Systems), destinés à la gestion des entrepôts ;
• ERP (Enterprise Resources Planning), servant à gérer l’ensemble des opérations de l’entreprise au moyen d’un système d’information unifié, composé de différents modules (gestion de stocks, comptabilité, gestion de projet, gestion commerciale, etc.) ;
• APS (Advanced Planning System), dédiés à la prévision des évolutions des ventes ainsi que du marché, pour obtenir une planification au plus proche de la réalité ;
• TMS (Transport Management Systems), qui automatisent et optimisent le transport des marchandises.

Et certains logiciels sont un peu tout ça à la fois. Tel est le cas de Metronome, une plateforme développée dans le but de construire puis automatiser l’ensemble de vos processus : supply chain, manufacture, approvisionnement, etc. Plus concrètement, Metronome se connecte à l’ensemble de vos données pour alimenter vos workflows. Ainsi, chacun sait ce qu’il doit faire, à quel moment, le tout en temps réel et de façon parfaitement coordonnée. Et grâce aux déclencheurs intelligents, le déclenchement des actions à réaliser est 100 % automatique.

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Que retenir ?

L’amélioration de la supply chain n’est plus une option pour les entreprises. Si elles souhaitent tirer leur épingle du jeu dans ce marché concurrentiel, elles doivent faire de leur chaîne logistique un puissant vecteur de valeur, dans l’objectif de maîtriser les coûts, mais aussi (et surtout !) de chouchouter le client.

En ce sens, il est possible de déployer différentes actions : cartographie des processus, sourcing des fournisseurs, réorganisation des entrepôts, etc.

Dans ce contexte, le supply chain manager est tenu d’orchestrer et unifier les pratiques, de sorte à assurer la solidité et la cohérence à la chaîne. Il paraît alors difficile de faire l’impasse sur les technologies et logiciels, destinés à exploiter vos données et les mettre au service de la fluidité et de l’efficacité de votre supply chain.