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Jours fériés 2024 : liste des jours chômés et règles à suivre !

Jours fériés 2024 : liste des jours chômés et règles à suivre !

Par Elodie Moulières

Mis à jour le 30 avril 2024, publié initialement le 16 mars 2018

En France, 11 jours fériés sont reconnus par le Code du Travail - Article L 3133-1. L’occasion pour les salariés de prendre quelques jours de vacances.

Côté employeur, ces 11 jours fériés, en plus de la gestion des congés payés, suscitent de nombreuses questions : peut-on imposer à ses salariés de travailler un jour férié ? Si oui, quelles en sont les conditions et les contreparties ? Les salariés quant à eux peuvent-ils refuser de travailler un jour férié ?

Appvizer met à votre disposition le calendrier des jours fériés 2024 et vous rappelle l’essentiel des règles applicables en matière de jours fériés ! 

Liste des jours fériés en France en 2024

Les 11 jours fériés légaux

Evènement Date Jour de la semaine
Jour de l'an

1er janvier

Lundi

Lundi de Pâques

1er avril

Lundi

Fête du Travail

1er mai

Mercredi

Victoire 1945

8 mai

Mercredi

L'Ascension

9 mai

Jeudi

Lundi de Pentecôte

20 mai

Lundi

Fête Nationale

14 juillet

Dimanche

Assomption

15 août

Jeudi

La Toussaint

1er novembre

Vendredi

Armistice 1918

11 novembre

Lundi

Noël

25 décembre

Mercredi 

Bonus pour les habitants des départements de l’Alsace et de la Moselle : 2 jours supplémentaires !

Evènement Date Jour de la semaine
Vendredi Saint

29 mars

Vendredi

Saint Etienne

26 décembre

Jeudi

Les DOM-TOM commémorent l’abolition de l’esclavage

DOM-TOM Date Jour de la semaine
Guadeloupe

27 mai

Lundi

Guyane

10 juin

Lundi

Martinique

22 mai

Mercredi

Mayotte

27 avril

Samedi
Réunion

20 décembre

Vendredi

Saint-Barthélemy

9 octobre

Mercredi
Saint-Martin

27 mai

Lundi

Jours chômés ou travaillés ? Rémunérés ou non ? Que dit la loi

Le 1er mai

Contrairement aux idées reçues, sur les 11 jours fériés légaux seul le 1er mai est obligatoirement chômé et payé. La rémunération habituelle est maintenue peu importe l’ancienneté du salarié.

Certains secteurs comme le tourisme, les transports, les établissements hospitaliers, etc ne peuvent cependant pas interrompre leur activité, ils restent donc une exception. Dans ce cas, les salariés ont droit, en plus de la rémunération correspondant au travail accompli, à une indemnité équivalente à ce montant.

Le reste des jours fériés

Pour les 10 autres jours fériés, ils ne sont chômés que si la convention collective ou les usages en vigueur dans l’entreprise les prévoient : le repos n’est pas légalement obligatoire.

Selon la loi : 

  • si le jour férié est chômé : le salarié doit être payé dès lors qu’il totalise au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise (aucune réduction de salaire n’est autorisée par la loi) ;
     
  • si le jour férié est travaillé : la rémunération n’est majorée que si la convention collective de l’entreprise le prévoit (aucune majoration n’est régi par la loi) ;
     
  • si le jour férié tombe un jour habituellement non travaillé (un dimanche par exemple) : aucun report ne peut être exigé, sauf si une convention collective le prévoit ;
     
  • si le jour férié tombe pendant les congés payés et que ce jour est chômé en entreprise : il ne peut être décompté sur les congés payés ; 
     
  •  si le jour férié tombe pendant les congés payés et que ce jour est travaillé en entreprise : il est décompté sur les congés payés.

Le lundi de Pentecôte, journée de solidarité

Tous les jours fériés légaux peuvent être retenus comme journée de solidarité (excepté le 1er mai), mais cette journée est par défaut fixée le lundi de Pentecôte. Il s’agit d’un jour obligatoirement travaillé et non rémunéré.

Quand le salarié peut-il faire le pont ? 

L’employeur est libre d’accepter ou non la demande de pont, la loi ne prévoit aucune obligation le concernant. En revanche, l'employeur peut en imposer un à l'ensemble de ses salariés.