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Comment tester la performance de vos applications ?

Comment tester la performance de vos applications ?

Par Colin Lalouette

Mis à jour le 25 juin 2020, publié initialement le 7 juin 2016

De plus en plus d’entreprises mettent en place des applications web. Que ce soit à destination des clients ou à destination des salariés en interne, celles-ci doivent être stables et performantes. Retrouvez tous nos conseils sur l'utilisation de la supervision informatique.

Les protocoles traditionnels de tests

Les phases de développement d’une application

Dans le cycle de vie d’une application, il y a trois phases :

  • la phase de développement, menée par les développeurs : ceux qui codent
  • la phase d’assurance qualité, appelée QA (Quality Assurance) : ceux qui testent l’application
  • la  phase de production : l’application est disponible aux utilisateurs, il s'agit de General Availability

Les tests en phase de production

À la base, les étapes sont pensées pour se succéder dans l’ordre. Mais la pression du marché jouant, les entreprises cherchent à raccourcir leur délai de production pour lancer leur produit plus vite. Il arrive alors que les tests ne soient menés qu’en phase de production. L’application est déjà disponible, bien qu’elle n’ait pas encore été testée.

Le risque de décevoir par précipitation

S’il est bon de continuer à tester une application déjà lancée sur le marché, comme le propose par exemple la solution de monitoring Neosense, il reste recommandé de la tester en amont. En brûlant cette étape, on gagne certes du temps, mais le risque d’un effet déceptif existe alors. Si des problèmes de performance surviennent, les utilisateurs se détourneront de la solution. Et il sera difficile de les reconquérir, même après avoir résolu l’aspect technique.

Les nouveaux protocoles de test

Tester plus tôt

La contrainte temps est indiscutable. Pour être compétitives, les entreprises doivent réduire leur time-to-market et lancer plus rapidement leur application. Plutôt que de brûler les étapes, il est bon de les mener en parallèle. Des méthodes type shift left ou DevOps se sont développées en ce sens. Elles permettent d’intégrer le sujet de la performance plus tôt dans le cycle de développement.

Favoriser la collaboration

L’enjeu est notamment de briser la barrière séparant les développeurs des testeurs. Il s’agit de travailler ensemble et en simultané, pour identifier au plus tôt les problèmes techniques et les désamorcer. Pour ce faire, des outils de test de la performance proposent une interface commune aux développeurs et aux testeurs. Certains se veulent même suffisamment accessibles pour permettre aux développeurs de tester eux-mêmes le produit. C’est le cas de Neolad, outil de supervision, deuxième solution éditée par Neotys. Son ergonomie intuitive en fait un outil accessible aux néophytes.

Faciliter l’élaboration de scripts tests

Le principe est simple : le logiciel de test simule des cas concrets d’utilisation en créant des utilisateurs virtuels. Le but : observer le comportement de l’application et son temps de réponse quand plusieurs utilisateurs sont connectés. Cette analyse fournit des statistiques précises sur le comportement du serveur. Il permet de mener un test de charge pour évaluer la performance de l’application en situation. Les reportings sont clairs et facilitent la mise en place rapide des mesures correctives appropriées.

Quels bénéfices pour l’entreprise ?

Gagner en réactivité

Les solutions logicielles de test favorisent une approche itérative du développement. L’entreprise ne peut plus passer des mois à élaborer et tester un produit. Le temps qu’elle le sorte, il sera obsolète. Tout va plus vite, il s’agit d’être réactif. En optimisant son cycle de développement, l’entreprise est à même de répondre à la conjoncture du marché à un moment T.

Mener des tests plus complets

Dès lors que les tests sont plus faciles à mettre en œuvre, l’entreprise est plus à même de fonctionner en flux tendus. Les tests sont moins contraignants, on en fait par conséquent plus souvent, et on teste plus de choses. À l’opposé des analyses de performance par silos, la démarche est plus globale. Tous les scénarios testés contribuent à concevoir un chemin utilisateur de qualité et efficient.

Satisfaire ses clients utilisateurs

Une application plus performante séduit et fidélise mieux. Et cette adhésion est souvent au cœur de l’offre commerciale. Prenons une société de paris en ligne comme PMU. Tout se passe en direct. Les parieurs doivent accéder à l’interface pour miser jusqu’au dernier moment. Et les résultats des courses doivent leur être dévoilés à tous instantanément. L’enjeu de charge et de performance de l’application en situation de forte affluence est central.

Optimiser son efficacité opérationnelle

Les utilisateurs d’applications BtoC type e-commerce sont des clients pour l’entreprise. Aussi doivent-ils faire l’objet de soins tout particuliers. Mais les applications à usage interne sont également une clé de réussite à ne pas négliger. L’application iBus de la RATP, par exemple, est un outil de travail au cœur de son fonctionnement. Les chauffeurs s’y connectent, consultent leur planning, renseignent leurs temps. Les prises de service suscitent un afflux énorme d’un coup. L’outil doit permettre une stabilité et une fluidité suffisantes pour afficher un temps de réponse optimal.

Conclusion

Les applications ont un enjeu de performance énorme. Les attentes à leur niveau sont fortes : elles se doivent d’être fluides, accessibles à tout moment et performantes. En fonction de chaque activité, il s’agit d’élaborer les scénarios probables, pour répondre à ces attentes et créer l’adhésion des utilisateurs. Ces tests sont à mener dès la phase de préprod sous forme de simulations, pour optimiser votre time-to-market et le succès de vos applications en aval.